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A L ECOUTE DU PAPE FRANCOIS

 

"S’il vous plaît, continuez à prier pour moi"

(publié le 16 mars 2014)

"Ecouter Jésus !" Ce n'est pas ce que dit le Pape, mais ce que Dieu dit à tous : à moi, à vous, à tous, à tous ! C'est comme une aide pour avancer sur la route du Carême...

 

C'est une bonne chose : c'est une bonne chose d'avoir un petit Evangile, petit, et portable avec nous, dans la poche, ou dans le sac, pour en lire un petit passage à tous moments de la journée. A n'importe quel moment de la journée, je prends dans ma poche l'Evangile et je lis quelques lignes, un petit passage. Là, c'est Jésus qui parle, dans l'Evangile !

 

Avant la prière de l'Angélus, le Pape François a ainsi invité à suivre, chaque jour, la voix de Dieu le Père révélée à Pierre, Jacques et Jean sur le mont de la Transfiguration

DIMANCHE 27 AVRIL 2014

 

FETE DE LA DIVINE MISERICORDE

 &

 CANONISATION des PAPES  JEAN XXIII et JEAN-PAUL II

 

par le PAPE FRANCOIS

Le Pape JEAN-PAUL II a été béatifié le dimanche 1er Mai 2011, jour que la fête de la Miséricorde Divine, qui a etait instituée par lui le 30 avril 2000 à l'occasion de la canonisation de Sœur Faustine.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le dimanche 27 avril 2014 - jour de la fête de la Miséricorde Divine, le Bienheureux Pape JEAN-PAUL II, ainsi que le Bienheureux Pape JEAN XXIII, seront canonisés & déclarés SAINTS par le Pape FRANCOIS. 

Prière par l'intercession de notre Bon Pape Jean XXIII

 

Bienheureux Pape Jean XXIII, Vicaire de Jésus-Christ, toi que l'on a surnommé le Bon Pape, intercède pour nous comme tu le fis si bien dans le Monde lorsque tu conduisais l'Église de Jésus-Christ, la Barque de Pierre, que tu as par le Concile rénovée, embellie, et dont l'Église fut placée à l'ombre de la Croix ou plutôt sous la lumière de la Croix, la Croix du Golgotha, la Sainte Croix qui devenait par le Don du Saint-Esprit la Croix Glorieuse.

 

Daigne, Ô Bon Pape Jean XXIII, intercéder pour nous auprès de Dieu, Père, Fils et Saint-Esprit, pour que nous retrouvions toujours le chemin de l'Église, et que, par cette prière récitée durant neuf jours consécutifs, tu nous obtiennes la grâce de pouvoir retrouver ce que nous avons perdu. Amen !

 

Loué soit Jésus-Christ dans les siècles des siècles .Amen ! Pater, Ave, Gloria.

Prière pour obtenir des grâces par l'intercession du Bienheureux Jean-Paul II

 

O Sainte Trinité, nous te rendons grâce pour avoir fait don à ton Eglise du Bienheureux Jean-Paul II et magnifié en lui la tendresse de Ta paternité, la gloire de la Croix du Christ et la splendeur de l'Esprit d'Amour.

 

Par son abandon sans condition à Ta miséricorde infinie et à l'intercession maternelle de Marie, il nous a donné une image vivante de Jésus Bon Pasteur et nous a indiqué la sainteté, dimension sublime de la vie chrétienne ordinaire, voie unique pour rejoindre la communion éternelle avec Toi.

 

Par son intercession, accorde-nous, selon Ta volonté, les grâces que nous implorons, animés du vif espoir qu'il soit élevé au rang des Saints de l'Eglise. Amen !

Prière pour les vocations :

 

Esprit d'amour éternel, qui procède du Père et du Fils, nous te remercions pour toutes les vocations d'apôtres et de saints qui ont fécondé l'Eglise. Continue encore ton œuvre, nous t'en prions.

 

Souviens-toi de ce moment, à la Pentecôte, où tu descendis sur les apôtres réunis en prière avec Marie, la mère de Jésus, et regarde ton Eglise qui a aujourd'hui un besoin particulier de prêtres saints, de témoins fidèles et autorisés de ta grâce; qui a besoin d'hommes et de femmes consacrés, qui rayonnent la joie de celui qui vit seulement pour le Père, de celui qui fait sienne la mission et l'offrande du Christ, de celui qui construit dans la charité le monde nouveau.

 

Esprit-Saint, source éternelle de joie et de paix, c'est toi qui ouvres le cœur et l'esprit à l'appel divin ; c'est toi qui rends efficace tout élan vers le bien, vers le vérité, vers la charité. Tes gémissements inexprimables s'élèvent vers le Père du cœur de l'Eglise, qui souffre et lutte pour l'Evangile.

 

Ouvre le cœur et l'esprit des jeunes gens et jeunes filles, pour qu'une nouvelle floraison de saintes vocations montre la fidélité de ton amour, et que tous puissent connaître le Christ, vraie lumière venue dans le monde pour offrir à chaque être humain l'espérance assurée de la vie éternelle.Amen.

MIRACLE 

 

Cette religieuse française raconte comment sa maladie de Parkinson a disparu grâce à Jean-Paul II...

 

Jean-Paul II lui doit sa béatification 

 

Elle affirme lui devoir sa guérison.

 

Soeur Marie Simon-Pierre, bientôt 50 ans, a raconté lundi à la presse comment elle avait miraculeusement recouvré la santé après avoir prié pendant plusieurs jours pour le défunt pape.

 

Cette religieuse française souffrait de la maladie de Parkinson depuis 2001.

 

Quatre ans plus tard, à la mort du souverain pontife, elle a «l'impression de perdre un ami».

 

Ses «Petites soeurs» se mettent alors à adresser des prières à Jean-Paul II pendant neuf jours. Malgré tout, les symptômes persistent et le 2 juin, elle annonce à sa supérieure son intention d'arrêter son travail de surveillante dans une maternité de Puyricard, près d'Aix-en-Provence.

 

Le soir, cependant, Soeur Marie ressent une envie d'écrire et y parvient. Dans la nuit, le miracle survient:

 

«Quand je me suis levée, vers quatre heures et demie du matin, j'étais guérie.» «A mon réveil, j'ai bien senti que je n'étais plus la même. Il n'y avait plus cette raideur des muscles, je pouvais me mouvoir normalement. Pour moi, c'est une nouvelle naissance, c'est ma seconde naissance», a-t-elle ajouté.

 

Son médecin n'en revient pas : «Le 7 juin 2005, j'avais une consultation avec mon neurologue et en me voyant arriver, il m'a demandé si j'avais doublé ma dose de dopamine. Je lui ai dit: “Non, j'ai tout arrêté”.»Enquête du Vatican

 

Le Vatican s’est aussitôt penché sur cette affaire. L'enquête a conduit à l'audition d'une quinzaine de témoins, à la constitution d'un dossier médical agrémenté d'examens complémentaires et à la création d'une commission médicale d'experts.

 

Résultat: aucune explication médicale n’a pu être avancée. «La guérison de la petite soeur a placé les médecins devant un fait étonnant, voire dérangeant», a reconnu le père Luc Marie Lalanne, chargé par l'évêque diocésain d'instruire le dossier entre le 17 mars 2006 et le 23 mars 2007. Les actes de l'enquête ont été déposés à la Congrégation pour les causes des saints au Vatican le 2 avril 2007.Bien que des doutes aient surgi l'an passé sur la validité du miracle, le Vatican en finalement attribué la paternité à Jean-Paul II, qui était lui-même atteint de la maladie de Parkinson.

 

Prélude à sa béatification le 1er mai prochain, le décret de reconnaissance du miracle a été pris vendredi par son successeur Benoît XVI.

 

«Au bout du tunnel, il y a toujours une petite lumière»

 

«Pour moi, cette béatification est une profonde action de grâce et une très grande reconnaissance à Jean-Paul II pour tout ce qu'il a fait lors de son pontificat et dans toute sa vie»,

 

a déclaré la religieuse miraculée, qui a émis le souhait d'être présente à la cérémonie.

 

«Depuis ma guérison, il y a eu beaucoup de demandes de prières qui nous sont parvenues de beaucoup de pays, a-t-elle souligné. A tous ces malades, je voudrais dire qu'il ne faut pas baisser les bras. Au bout du tunnel, il y a toujours une petite lumière

RECIT de Soeur MARIE-SIMON-PIERRE

Publiée le 23 avr. 2014 - Guérie de la maladie de Parkinson en 2005, à l'intercession du futur saint Jean-Paul II, Sœur Marie-SImon-Pierre, Petite sœur des Maternités catholiques, raconte comment ses sœurs ont prié pour elle et comment, dans la nuit du 2 au 3 juin 2005, elle a senti disparaître les symptômes.

Originaire de la région de Cambrai, sœur Marie Simon-Pierre appartient à la congrégation des Petites sœurs des maternités catholiques. Elle est âgée de 50 ans.

Voici les dates clefs de sa guérison miraculeuse :

■ Juin 2001 : la maladie de Parkinson lui est diagnostiquée.

■ 2 avril 2005 : décès de Jean-Paul II : sœur Marie Simon-Pierre constate une recrudescence de la maladie.

■ 13 mai 2005 : Benoît XVI annonce l'ouverture du procès de béatification de Jean-Paul II.

■ 14 mai 2005 : toute sa congrégation commence à prier, par l'intercession de Jean-Paul II, pour la guérison de sœur Marie Simon-Pierre. Une phrase de l'Évangile l'habite alors : « Si tu crois, tu verras la gloire de Dieu. »

■ 1er juin 2005 : Sœur Marie Simon-Pierre se sent épuisée.

■ 2 juin 2005 : elle demande d'être relevée de ses responsabilités professionnelles. « Jean- Paul II n'a pas dit son dernier mot », lui répond sa supérieure. Le soir, sœur Marie Simon-Pierre écrit « Jean-Paul II », de manière presque illisible.

■ 3 juin 2005 : Sœur Marie Simon-Pierre éprouve en se levant une sensation inhabituelle de paix et de bien-être. Elle réalise qu'elle peut désormais écrire lisiblement, et qu'elle a retrouvé sa souplesse. Elle arrête tout traitement.

■ 7 juin 2005 : un neurologue constate la disparition des symptômes

Elle sourit. Depuis neuf ans, elle sourit. Elle a dans le regard cette lueur des gens qui embrassent la vie parce qu'ils reviennent de loin.

Article paru récemment dans le journal  "La Croix"

 

Pour rien au monde Sœur Marie-Simon-Pierre n’aurait manqué l’occasion : le 27 avril, la religieuse de 53 ans sera évidemment place Saint-Pierre, à Rome, pour la canonisation de Jean-Paul II par l’intercession duquel elle a été guérie en 2005 de la maladie de Parkinson.

 

Le miracle avait permis la béatification du pape polonais, le 1er mai 2011, déjà sur la place Saint-Pierre.

 

La voix encore tremblante d’émotion, elle raconte comment, ce jour-là, aux côtés de Sœur Tobiana, l’infirmière polonaise de Jean-Paul II, elle était allée chercher le reliquaire des mains de Benoît XVI : 

 

« Je n’oublierai jamais son regard de tendresse. » Sans voix, elle ne peut que bredouiller un « merci » avant de se retourner vers la foule. « Le reliquaire était lourd, mais je me sentais portée par des anges, confie-t-elle. En même temps, j’avais l’impression de porter le monde : toutes les personnes malades, les handicapés, les personnes blessées. » Toutes celles et ceux qui, depuis de longs mois, lui confiaient leurs intentions.

 

« PLUS CELA S’ÉLOIGNE, PLUS JE SUIS ÉMUE »

 

À l’époque, la religieuse pensait que l’émotion du moment allait s’estomper avec le temps. Il n’en a rien été. « Plus cela s’éloigne, plus je suis émue, constate-t-elle. Cette grâce s’enracine en moi. »

 

Surtout, elle a développé avec Jean-Paul II une véritable proximité, une« connivence » que ne changera pas son nouveau statut de saint. « Avec lui, c’est un cœur à cœur spontané à travers le cœur de Jésus, raconte-t-elle.

 

Quand je passe devant l’une de ses photos dans la maison, je lui parle et je lui confie les intentions de ceux que je croise. » :

 

 

"Ainsi ce couple rencontré il y a quelques mois à la Maternité Catholique

des Petites Soeurs de Bourgoin-Jallieu (en Isère) [à 52 km de LYON et 65 Km de GRENOBLE] :

 

des parents de jumeaux, dont l’un atteint d’une grave malformation cardiaque nécessitant deux opérations, puis un traitement à vie. « Ils savaient qui j’étais et ce qui m’était arrivé, et nous avons confié leur enfant à la prière de Jean-Paul II », raconte-t-elle. Juste avant la seconde opération, les parents emmènent leur enfant chez le cardiologue qui, après un long examen, stupéfait, ne trouve plus alors aucune trace de la malformation…« C’était le 2 avril de l’année dernière, l’anniversaire du décès de Jean-Paul II », relève simplement Sœur Marie-Simon-Pierre dans un sourire.

 

« TOUS CES MALADES, JE LES PORTE AU QUOTIDIEN »

 

Après quelques années passées à la maison-mère de la congrégation à Bourgoin-Jalieu, Sœur Marie-Simon-Pierre a retrouvé Aix-en-Provence le 30 septembre dernier.

 

Désormais supérieure de la communauté et présidente de la maternité de l’Étoile – le lieu de sa guérison –, elle n’est plus directement soignante, mais n’a pas cessé d’accompagner familles, malades et soignants. Et pas un jour ne passe sans que de nouvelles demandes de prière arrivent. Trois mille en tout depuis la révélation de sa guérison miraculeuse en 2007. « Des malades de Parkinson ou du cancer, des couples en espérance d’enfant, des parents d’enfants handicapés, énumère-t-elle. Pour eux, ma guérison n’entraîne ni jalousie ni comparaison. Au contraire : c’est toujours un motif d’action de grâces. Ils me disent aussi qu’ils prient pour moi – “parce que ça ne doit pas être facile tous les jours” –, puis, seulement, me confient leurs intentions. » 

 

Celle qui n’aura pas « assez de toute (sa) vie pour rendre grâces » souligne aussi que sa guérison n’a pas été que physique : « C’est quelque chose qui a profondément transformé ma vie spirituelle avec un attachement plus grand à l’Eucharistie et à l’adoration ».

 

Guérie le 2 juin 2005 vers 21 h 45, deux mois après la mort de Jean-Paul II, le 2 avril à 21 h 37, elle prend ainsi une heure d’adoration, de 21 heures à 22 heures, chaque 2 du mois, pour porter toutes les intentions confiées à sa prière et à celle de ses sœurs. « Tous ces malades, je les porte au quotidien et je les dépose à l’Eucharistie », résume-t-elle.

27 avril 2014 à ROME

 

Rite de la canonisation,

 

introduite par un échange entre le pape et le cardinal Angelo Amato, sdb, préfet de la Congrégation pour les causes des saints :

 

par trois fois, le cardinal a demandé au pape d'inscrire Jean XXIII et Jean-Paul II dans le catalogue des saints, invoquant l'aide de l'Esprit-Saint par l'hymne « Viens Esprit créateur ».

 

Soulignant la solennité de l'acte, et la triple autorité engagée par la canonisation – celle du Christ, celle des Apôtres Pierre et Paul et celle du pape lui-même – le pape François a proclamé en latin, selon la formule consacrée :

 

"En l’honneur de la Très Sainte et indivisible Trinité,

pour l’exaltation de la foi catholique et

la croissance de la vie chrétienne,

par l’autorité de notre Seigneur Jésus Christ,

des saints Apôtres Pierre et Paul et la Nôtre,

après avoir réfléchi longuement,

ayant imploré de nombreuses fois l’aide divine

et ayant écouté l’avis de nombreux frères,

nous déclarons et définissons comme saints

les bienheureux Jean XXIIIet Jean-Paul II,

et nous les inscrivons au Livre des Saints,

et nous établissons qu’ils soient honorés

avec piété et dévotion

parmi les saints dans l’Église universelle.

Au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit."

 

L'assemblée a répondu trois fois "Amen!",

applaudissant vivement les deux nouveaux saints dont les portraits sur fond bleu ornaient la façade de la basilique vaticane.

 

Les reliques des deux saints papes – un tissu de peau de Jean XXIII et du sang de Jean-Paul II – ont été apportées en procession au pape François qui les a vénérées, puis placées sur un piédestal auprès de l'autel fleuri de roses de l'Equateur multicolores.

- Rite de canonisation des Papes Jean XXIII et Jean-Paul II -

27 Avril 2014 -- Canonisation de Jean XXIII et Jean-Paul II

Pierre, tu es Pierre -  

Extrait du chant interprété par les petits chanteurs de Lyon

27 Avril 2014 -- Canonisation de Jean XXIII et Jean-Paul II


- Les Saints et les Saintes de Dieu -  

 

- Messe de canonisations de Jean XXIII et de Jean-Paul II -

Audience du pape François aux couples de fiancés  le 14 février 2014

 

Le pape François a reçu en audience les couples de fiancés le 14 février 2014, jour de la fête de saint Valentin, moine du IIIe siècle et patron des amoureux. C'est le Conseil pontifical pour la famille qui est à l'origine de cette initiative.
 

Les trois mots qui rendent plus belle la vie de la famille

 

AUDIENCE GÉNÉRALE  -    -  place Saint-Pierre  -  Mercredi 13 mai 2015

 

Lors de sa 14e catéchèse sur la famille, le pape François a expliqué ce qu’il entendait par ces trois mots-clefs de la vie familiale - et sociale – harmonieuse : « s’il te plaît », « merci » et « pardon ». Nous vous proposons cette traduction intégrale de la catéchèse du pape en italien.

 

« Beaucoup de blessures des sentiments, beaucoup de déchirements dans les familles commencent avec la perte de ce terme précieux : « pardon » », explique le pape François dans sa catéchèse de ce 13 mai, place Saint-Pierre.

 

Le pape ajoute ce conseil : « Si vous vous êtes disputés, ne finissez jamais la journée sans faire la paix en famille. »

 

Voici notre traduction intégrale de la catéchèse du pape François en italien

 

 

Chers frères et sœurs, bonjour !

 

La catéchèse d’aujourd’hui est comme la porte d’entrée d’une suite de réflexion sur la vie de famille, sa vie réelle, avec ses temps et ses événements. Sur cette porte d’entrée, sont écrits trois mots, que j’ai déjà employés plusieurs fois sur cette place. Et ces mots sont : « s’il te plaît », « merci » et « pardon ». En effet, ces mots ouvrent la voie pour bien vivre en famille, pour vivre en paix. Ce sont des mots simples, mais pas si simples à mettre en pratique ! Ils contiennent une grande force : la force de garder la maison, même à travers milles difficultés et épreuves ; en revanche, quand ils manquent, cela ouvre des fissures qui peuvent aller jusqu’à la faire s’écrouler.

 

En général, nous considérons que ces mots font partie de la « bonne éducation ». C’est vrai, une personne bien élevée demande la permission, dit merci ou s’excuse si elle se trompe. C’est vrai mais la bonne éducation est très importante. Un grand évêque, saint François de Sales, avait l’habitude de dire que « la bonne éducation est déjà la moitié de la sainteté ». Mais attention, dans l’histoire, nous avons aussi connu un formalisme des bonnes manières qui peut devenir un masque qui cache l’aridité de l’esprit et le désintérêt à l’égard de l’autre. On dit souvent : « Derrière toutes ces bonnes manières, se cachent de mauvaises habitudes ».

 

La religion elle-même n’est pas à l’abri de ce risque qui fait glisser de l’observance formelle dans la mondanité spirituelle. Le diable qui tente Jésus fait étalage de bonnes manières – c’est vraiment un seigneur, un chevalier – et il cite les Saintes Écritures, on dirait un théologien. Son style est apparemment correct, mais son intention est de faire dévier de la vérité de l’amour de Dieu. Nous, en revanche, nous comprenons la bonne éducation dans son sens authentique, lorsque le style des bonnes relations est fermement enraciné dans l’amour du bien et dans le respect de l’autre. La famille vit de cette finesse de l’amour.

 

Voyons : le premier terme est « s’il te plaît ». Quand nous nous préoccupons de demander gentiment même ce à quoi nous pensons peut-être pouvoir prétendre, nous mettons une véritable protection pour l’esprit de vie commune matrimoniale et familiale. Entrer dans la vie de l’autre, même lorsqu’il fait partie de notre vie, demande la délicatesse d’une attitude non invasive, qui renouvelle la confiance et le respect. En somme, la confiance n’autorise pas à tout considérer comme acquis. Et plus l’amour est intime et profond, plus il exige le respect de la liberté et la capacité d’attendre que l’autre ouvre la porte de son cœur. À ce propos, souvenons-nous de cette parole de Jésus dans le livre de l’Apocalypse : « Voici que je me tiens à la porte, et je frappe. Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui ; je prendrai mon repas avec lui, et lui avec moi » (3,20). Le Seigneur aussi demande la permission d’entrer ! Ne l’oublions pas. Avant de faire quelque chose en famille : « S’il te plaît, est-ce que je peux le faire ? Tu aimes que je fasse cela ? » Ce langage vraiment bien-élevé mais plein d’amour. Et cela fait beaucoup de bien aux familles.

 

Le second mot est « merci ». On en vient parfois à penser que nous sommes en train de devenir une civilisation des mauvaises manières et des mots désagréables, comme si c’était un signe d’émancipation. Nous les entendons bien souvent même en public. La gentillesse et la capacité de remercier sont vues comme une marque de faiblesse, cela suscite même de la méfiance. Il faut lutter contre cette tendance au sein même de la famille. Nous devons devenir intransigeants sur l’éducation à la gratitude, à la reconnaissance : la dignité de la personne et la justice sociale passent toute les deux par là. Si la vie familiale néglige ce style, la vie sociale aussi le perdra. La gratitude, pour un croyant, est aussi au cœur même de la foi : un chrétien qui ne sait pas remercier est quelqu’un qui a oublié la langue de Dieu. C’est vraiment triste ! Souvenons-nous de la question de Jésus, lorsqu’il a guéri dix lépreux et qu’un seul d’entre eux est revenu le remercier (cf. Lc 17,18). Une fois, j’ai entendu dire d’une personne âgée, très sage, très bonne, simple, mais avec cette sagesse de la piété, de la vie : « La gratitude est une plante qui ne pousse que dans la terre d’âmes nobles ». Cette noblesse de l’âme, cette grâce de Dieu dans l’âme nous pousse à dire merci, à la gratitude. C’est la fleur d’une âme noble. C’est beau, cela !

 

Le troisième mot est « pardon ». Une parole difficile, c’est vrai, et pourtant tellement nécessaire. Quand elle manque, les petites fissures s’élargissent – même sans le vouloir – jusqu’à devenir de profonds fossés. Ce n’est pas pour rien que, dans la prière enseignée par Jésus, le « Notre Père », qui résume toutes les questions essentielles pour notre vie, nous trouvons cette expression : « Remets-nous nos dettes, comme nous-mêmes nous remettons leurs dettes à nos débiteurs » (Mt 6,12). Reconnaître que l’on a commis une faute, et être désireux de restituer ce qui a été pris – respect, sincérité, amour – rend digne du pardon. Et c’est comme cela que l’infection s’arrête. Si nous ne sommes pas capables de nous excuser, cela veut dire que nous ne sommes pas non plus capables de pardonner.

Dans la maison où l’on ne s’excuse pas, l’air commence à manquer, les eaux deviennent stagnantes. Beaucoup de blessures des sentiments, beaucoup de déchirements dans les familles commencent avec la perte de ce terme précieux : « pardon ». Dans la vie de mariage, on se dispute souvent… et même « les assiettes volent » mais je vous donne un conseil : ne finissez jamais la journée sans faire la paix. Vous entendez bien : vous vous êtes disputés entre mari et femme ? Entre enfants et parents ? Vous vous êtes beaucoup disputé ? Ca ne va pas, mais ce n’est pas cela le problème. Le problème c’est que ce sentiment soit encore là le jour d’après. C’est pourquoi, si vous vous êtes disputés, ne finissez jamais la journée sans faire la paix en famille. Et comment dois-je faire la paix ? Me mettre à genoux ? Non ! Seulement un petit geste, une petite chose et l’harmonie familiale reviendra. Une caresse suffit, sans paroles. Mais ne finissez jamais la journée en famille sans faire la paix. Compris cela ? Ce n’est pas facile, mais il faut le faire. Et avec cela, la vie sera plus belle.

 

Ces trois mots-clés de la famille sont des mots simples et dans un premier temps, peut-être nous font-ils sourire. Mais lorsque nous les oublions, il n’y a plus de raison de rire, n’est-ce pas ? Notre éducation, peut-être, les néglige trop. Que le Seigneur nous aide à les remettre à leur juste place, dans notre cœur, dans notre maison, et aussi dans notre coexistence civile. Ce sont les mots pour entrer vraiment dans l’amour de la famille.

 

(c) Traduction de Zenit, Constance Roques

 

 

 

 

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