![](https://static.wixstatic.com/media/daa8147c90904123b99659c0169c0d91.jpg/v1/fill/w_1920,h_807,al_c,q_85,usm_0.66_1.00_0.01,enc_avif,quality_auto/daa8147c90904123b99659c0169c0d91.jpg)
![](https://static.wixstatic.com/media/03e3af_b3c3320ae17f4f6f90b6b5bd2169d48c.jpg/v1/fill/w_141,h_214,al_c,q_80,usm_0.66_1.00_0.01,enc_avif,quality_auto/03e3af_b3c3320ae17f4f6f90b6b5bd2169d48c.jpg)
![](https://static.wixstatic.com/media/03e3af_3178d733d6224b05ae40519306fe8a4e~mv2.gif)
![](https://static.wixstatic.com/media/03e3af_a7ab1a221d0a4be0bed08de848d8b1f3~mv2.gif)
PAROISSE "SACRE-COEUR DE JESUS" d'AVETONOU
LA PRIERE - Prières à la VIERGE MARIE (1)
PRIERE A NOTRE DAME DE LOURDES
(156ème anniversaire de la première apparition de la Vierge Marie à Bernadette : le 11 février - 1858 / 2014)
Marie,
toi qui es apparue à Bernadette
dans le creux du rocher,
dans le froid et l’ombre de l’hiver,
tu apportais la chaleur d’une présence,
l’amitié d’un sourire,
la lumière et la beauté de la grâce.
Dans le creux de nos vies souvent obscures,
dans le creux de ce monde où le Mal est puissant,
apporte l’espérance, redonne la confiance.
Toi qui as dit à Bernadette
«Je suis l’Immaculée Conception» :
viens en aide aux pécheurs que nous sommes.
Donne-nous le courage de la conversion,
l’humilité de la pénitence
et la persévérance de la prière.
Nous te confions tous
nous portons notre coeur
et, particulièrement, les malades et les désespérés,
toi qui es «Notre-Dame du Bon Secours».
Toi qui as guidé Bernadette à la découverte de la source,
guide-nous vers Celui qui est la source de la vie éternelle,
Celui qui nous a donné l’Esprit Saint pour que nous osions dire :
Notre Père qui es aux cieux...
« Notre-Dame de Lourdes, priez pour nous ! »
« Sainte Bernadette, priez pour nous ! »
« Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à Vous.»
![](https://static.wixstatic.com/media/03e3af_7b2708c322464e7997ef8ec9931c2e80.jpg/v1/fill/w_345,h_451,al_c,q_80,usm_0.66_1.00_0.01,enc_avif,quality_auto/03e3af_7b2708c322464e7997ef8ec9931c2e80.jpg)
![](https://static.wixstatic.com/media/03e3af_49daddaa46754b9d95836cc486ba18ba~mv2.gif/v1/fill/w_171,h_175,al_c,usm_0.66_1.00_0.01,pstr/03e3af_49daddaa46754b9d95836cc486ba18ba~mv2.gif)
RECIT DES APPARITIONS
Marie-Bernarde Soubiroux (dit Bernadette Soubirous) est née le 07 Janvier 1844 à Lourdes. Ses parents exploitent un moulin (le moulin de Boly) mais les affaires ne vont pas très fort et sa famille est très pauvre. Bernadette est une enfant malheureuse. Elle sait à peine lire et écrire et ne parle que le patois de Lourdes. François, son père est handicapé. Bernadette, elle, est très malade, elle est atteinte par le choléra. Sans travail, donc bientôt sans argent ni nourriture, ils vont vivre dans une pièce de 16m2, un cachot, ancienne prison désaffectée et mis à disposition par leur cousin André Sajous. Ils s'y installent au début de l'hiver 1857. On leur prête un lit, pour le père et la mère, et un autre lit, pour les quatre enfants. Ils disposent aussi d'une malle et de quelques tabourets.
Le 11 Février 1858, Bernadette, sa soeur et une amie se rendent à Massabielle pour y ramasser du bois mort. C'est là qu'elle aperçoit dans une grotte près du Gave (le fleuve qui traverse Lourdes) : "Une dame vêtue de blanc : Elle portait une robe blanche, un voile blanc également, une ceinture bleue et une rose jaune sur chaque pied." La Dame récite son chapelet et disparaît.
Le 14 février 1858 Bernadette retourne à la grotte. Elle récite des chapelets et voit apparaître la dame. Elle lui jette de l'eau bénite en disant : "Si vous venez de la part de Dieu, approchez..." La dame sourit, incline la tête au nom de Dieu, avance jusqu'au rocher et disparaît.
Le 18 Février 1858, au sortir de la messe, Bernadette se rend à la grotte en compagnie de Mme Millet et de Mlle Peyret, deux bourgeoises lourdaises. "Va demander à la Dame ce qu'elle veut et qu'elle le mette par écrit" demande cette dernière. L'apparition lui répondra: "Ce que j'ai à vous dire, il n'est pas besoin que je le mette par écrit. Voulez vous avoir la bonté de venir ici pendant quinze jours ?" . La jeune fille lui répondra : "Eh! oui, Madame, je vous le promets... si mes parents le permettent." Alors la Vierge va lui faire en retour de son acceptation, une promesse merveilleuse: "Je ne vous promets pas de vous rendre heureuse en ce monde, mais dans l'autre." Puis la Vierge ajoute encore en regardant Antoinette Peyret: "Je désire y voir du monde".
Le 19 Février 1858, Bernadette vient avec un cierge allumé (d’où la coutume...) accompagné de sa mère, sa tante, Mme Millet et quelques autres femmes. Plus tard, elle révèlera de cette apparition : "Pendant que je priais, des voix m'ont appelée, on aurait dit mille personnes en colère. C'était horrible. La voix la plus forte a crié : "Sauve-toi ! Sauve-toi!" Mais la Dame a regardé vers le Gave en fronçant les sourcils et les voix se sont évanouies."
Le 20 Février 1858, la Vierge lui apprend une prière que la voyante récitera toute sa vie sans jamais la dévoiler.
Le 21 Février 1858, une centaine de personnes sont venues près de la grotte. La Vierge n'apparaît qu'à Bernadette. Le commissaire Jacomet demande à voir la jeune fille et l'interroge sur ses visions. Son père lui interdit de retourner à la grotte.
Le 22 Février 1858, Bernadette est irrésistiblement attirée par la grotte. Elle s'y rend mais n'a pas de vision. Elle expliquera à ces parents qu'il y avait une barrière invisible qui l'empêchait de "passer". Croyant avoir déçu la Vierge, elle pleure toute la soirée. Devant le malheur de sa fille, François Soubirous lève son interdiction.
Le 23 Février 1858, Bernadette se rend à la grotte alors que 150 personnes l'attendent. La Vierge lui confie 3 secrets qu'elle ne dévoilera jamais.
Le 24 Février 1858, message de la Vierge: "Pénitence ! Pénitence ! Pénitence ! Priez Dieu pour les pécheurs ! Allez baiser la terre en pénitence pour les pécheurs !"
Le 25 Février 1858, La "Dame" dit à la voyante: "ALLEZ BOIRE A LA FONTAINE ET VOUS Y LAVER !" Comme Bernadette ne savait pas où était cette fontaine, elle s'est dirigée vers le Gave. La "Dame" l'a rappelée et lui a fait signe du doigt de se rendre sous la Grotte à gauche Ne voyant toujours pas d'eau elle a gratté la terre et de l'eau est apparue.
Le 26 Février 1858, pas d'apparition.
Le 27 Février 1858, "Allez baiser la terre en pénitence pour les pécheurs (...) si cela ne doit pas vous coûter trop de répugnance ni de fatigue."
Le 28 Février 1858, 2000 personnes assistent à l'extase de Bernadette qui prie, baise la terre, rampe sur les genoux. Le juge d'instruction Ribes la menace de prison.
Le 1er Mars 1858, lors de l'apparition, la Vierge demande à chacun d'aimer son chapelet et de le porter toujours avec soi. Dans la nuit, Catherine Latapie trempe son bras déboîté dans l'eau de la source. Il retrouve toute sa souplesse. C'est le premier miracle !
Le 2 Mars 1858, la Vierge demande qu'on vienne en procession et qu'on batisse une chapelle. L'abbé Dominique Peyramale, curé de Lourdes et présent sur les lieux, veut connaître le nom de la dame et exige une preuve de son existence : il veut voir fleurir le rosier de la grotte en plein hiver.
Le 3 Mars 1858, alors que 4000 personnes attendent devant la grotte, la Vierge n'apparaît pas. Plus tard, dans l'après-midi, Bernadette s'y sent attirée. La Vierge lui dira: "Vous ne m'avez pas vue ce matin, parce qu'il y avait des personnes venues ici pour voir la contenance que vous auriez en ma présence, et qui n'étaient pas dignes ; car ayant passé la nuit à la grotte, elles l'ont déshonorée." Monsieur le curé insiste de plus belle pour avoir son miracle. Bernadette lui répondra: "La Dame a souri quand je lui ai dit que vous demandiez un miracle. Quand je lui ai dit de faire fleurir le rosier, elle a souri de nouveau; mais elle tient à sa chapelle."
Le 4 Mars 1858, c'est la dernière apparitions de la quizaine demandée à la jeune fille par la Vierge. La voyante n'aura plus d'apparitions pendant 20 jours.
De nombreux miracles ont déjà eu lieu dans la grotte et les gens continuent de venir tous les jours. C'est le début du pélerinage de Lourdes.
Le 25 Mars 1858, la Vierge donne son nom à Bernadette dans le langage de celle-ci c'est à dire en patois lourdais: "QUE SOY ERA IMMACULADA COUNCEPCIOU". Soit: "Je suis l'Immaculée Conception". Le curé est troublé lorsque Bernadette lui rapporte ces propos car il sait que cette dernière ne peut pas comprendre ni inventer ces mots.
Le 7 Avril 1858, c'est le "miracle du cierge". Le Dr Dozous a constaté que pendant un quart d'heure la flamme du cierge que tenait la voyante a entouré sa main sans la brûler.
Le 16 Juillet 1858, la jeune voyante est surpris par l'appel de la Vierge alors qu'elle prie à l'Eglise paroissiale. Elle ne peut atteindre la rocher a cause de palissade qui ont été installé devant la grotte. Elle se met donc à genou de l'autre côté du Gave. Elle dira plus tard: La Vierge s'est montrée "au lieu ordinaire, sans rien me dire... Jamais je ne l'ai vue aussi belle." C'est la dernière apparition.
Elle ne la reverra qu'une seule fois, au moment de sa mort, le 16 Avril 1879.
Le 18 janvier 1862, l'évêque de Tarbes, Mgr Laurence, rend son avis sur les apparitions de la Vierge à Lourdes: "Nous jugeons que l'Immaculée Marie, Mère de Dieu, a réellement apparu à Bernadette Soubirous, le 11 février 1858 et les jours suivants, au nombre de dix-huit fois, dans la grotte de Massabielle, près de la ville de Lourdes ; que cette apparition revêt tous les caractères de la vérité, et que les fidèles sont fondés à la croire certaine. Nous soumettons humblement notre jugement au Jugement du Souverain Pontife, qui est chargé de gouverner l'Église universelle".
![](https://static.wixstatic.com/media/03e3af_49daddaa46754b9d95836cc486ba18ba~mv2.gif/v1/fill/w_171,h_175,al_c,usm_0.66_1.00_0.01,pstr/03e3af_49daddaa46754b9d95836cc486ba18ba~mv2.gif)
CANTIQUE à NOTRE DAME DE FATIMA
Ave Maria de Fatima
Refrain : Ave, Ave, Ave MàriaAve, Ave, Ave Mària
1- Dans la lande claire 4 - Le mal à combattre 7 - Disons le Rosaire
Sur un arbrisseau Ce sont nos péchés Convertissons- nous
La Dame en lumière Aux trois petits pâtres Au ciel notre Mère
Parle aux pastoureaux. Marie dit "Priez". Nous conduira tous.
2 - C'est la Vierge Mère 5 - Priez por le monde 8 - Disons le Rosaire
Qui pour nous sauver Rempli de pécheurs Convertissons-nous
Descend sur la terre Que la grâce abonde Au ciel notre Mère
Et vient nous parler . Dans les pauvres coeurs. Nous conduira tous.
3 - Des maux de la guerre 6 - Par vos sacrifices 9 - A tous ceux qui l'aiment
Le monde souffrait Payez leur tribut Elle a fait le don
Et l'Europe entière Soyez les prémices De son coeur lui-même
En sang se mourait. De l'humain salut. Gage de pardon.
LES APPARITIONS de la VIERGE MARIE à FATIMA
- 1 -
- 2 -
- 3 -
- 4 -
- 5 -
- 6 -
- 7 -
- 8 -
- 9 -
HOMÉLIE DE SA SAINTETÉ LE PAPE JEAN PAUL II - BÉATIFICATION DES VÉNÉRABLES JACINTHE ET FRANÇOIS - PASTOUREAUX DE FÁTIMA -AU SANCTUAIRE DE NOTRE DAME DU ROSAIRE DE FÁTIMA
Samedi 13 mai 20001.
"Je te bénis, Père, [...] d'avoir caché cela aux sages et aux intelligents et de l'avoir révélé aux tout-petits" (Mt 11, 25).
Chers frères et soeurs, avec ces paroles, Jésus loue le Père céleste pour ses desseins ; Il sait que personne ne peut venir à Lui si le Père ne l'attire pas (cf. Jn 6, 44), c'est pourquoi il loue son dessein et y adhère filialement: "Oui, Père, car tel a été ton bon plaisir" (Mt 11, 26). Il t'a plu d'ouvrir ton Royaume aux tout-petits. Selon le dessein divin, "une femme vêtue de soleil" (Ap 12, 1) est venue du Ciel sur cette terre, à la recherche des tout-petits préférés du Père. Elle leur parle avec une voix et un coeur de mère : elle les invite à s'offrir comme victimes de réparation, se disant prête à les conduire, de façon sûre, jusqu'à Dieu. Et voilà que ces derniers voient sortir de ses mains maternelles une lumière qui pénètre en eux, si bien qu'ils se sentent plongés en Dieu comme lorsqu'une personne - expliquent-ils eux-mêmes - se contemple dans un miroir. Plus tard, François, l'un des trois enfants choisis, observait : "Nous brûlions dans cette lumière qui est Dieu et nous ne nous consumions pas.
Comment Dieu est-il ? On ne peut pas le dire. Cela est certain, nous ne pourrons jamais le dire". Dieu est une lumière ardente mais qui ne consume pas. Ce fut la même perception qu'eût Moïse, lors-qu'il vit Dieu dans le buisson ardent ; à cette occasion Dieu lui parla, se disant inquiet pour l'esclavage de son peuple et décidé à le libérer par son intermédiaire : "Je serai avec toi" (cf. Ex 3, 2- 12). Ceux qui accueillent cette présence deviennent demeure et, en conséquence, "buisson ardent" du Très-Haut.
2. Ce qui émerveillait davantage le bienheureux François, et le pénétrait, était Dieu dans cette lumière immense qui les avait rejoints tous les trois dans la profondeur de leur être. Ce n'est qu'à lui, cependant, que Dieu se fit connaître "si triste", comme il disait. Une nuit, son père l'entendit sangloter et lui demanda pourquoi il pleurait ; son fils répondit: "Je pensais à Jésus qui est si triste à cause des péchés que l'on accomplit contre Lui". Un unique désir - si caractéristique de la façon de penser des enfants - fait désormais agir François, et c'est celui de "consoler Jésus et de faire en sorte qu'il soit content". Il s'opère dans sa vie une transformation que l'on pourrait qualifier de radicale ; une transformation certainement peu commune pour un enfant de son âge. Il s'engage dans une vie spirituelle intense, avec une prière si assidue et fervente qu'il rejoint une véritable forme d'union mystique avec le Seigneur. C'est précisément cela qui le pousse à une purification croissante de l'esprit, grâce à de nombreuses renonciations à ce qui lui plaît et même aux jeux innocents des enfants. François endura les grandes souffrances causées par la maladie, dont il mourut ensuite, sans jamais se plaindre. Rien ne lui semblait suffire pour consoler Jésus ; il mourut avec le sourire aux lèvres. Le désir était grand chez cet enfant de réparer les offenses des pécheurs, en offrant dans ce but l'effort d'être bon, les sacrifices, la prière. Jacinthe, sa soeur plus jeune que lui de presque deux ans, vivait également animée par les mêmes sentiments. Un rappel à la conversion
3. "Puis un second signe apparut au cie l: un énorme dragon" (Ap 12, 3). Cela nous nous incite à penser à la grande lutte entre le bien et le mal, ainsi qu'à constater comment l'homme, en mettant Dieu de côté, ne peut pas atteindre le bonheur, et finit même par se détruire. Combien de victimes au cours du dernier siècle du second millénaire ! La pensée se tourne vers les horreurs des deux "grandes guerres" et celles des autres guerres dans tant de parties du monde, vers les camps de concentration et d'extermination, les goulags, les purifications ethniques et les persécutions, le terrorisme, les enlèvements de personnes, la drogue, les attentats contre la vie à naître et la famille.
Le message de Fatima est un rappel à la conversion, en faisant appel à l'humanité afin qu'elle ne joue pas le jeu du "dragon", qui avec la "queue balaie le tiers des étoiles du ciel et les précipite sur la terre" (Ap 12, 4). Le dernier objectif de l'homme est le Ciel, sa véritable maison où le Père céleste, dans son amour miséricordieux, est en attente de tous. Dieu désire que personne ne se perde ; c'est pourquoi, il y a deux mille ans, il a envoyé son Fils sur la terre pour "chercher et sauver ce qui était perdu" (Lc 19, 10). Il nous a sauvés par sa mort sur la croix. Que personne ne rende cette Croix vaine ! Jésus est mort et ressuscité pour être "l'aîné d'une multitude de frères" (Rm 8, 29).
Dans sa sollicitude maternelle la Très Sainte Vierge est venue ici, à Fatima, pour demander aux hommes de "ne plus offenser Dieu, Notre Seigneur, qui est déjà très offensé". C'est la douleur d'une mère qui l'oblige à parler ; le destin de ses enfants est en jeu. C'est pourquoi Elle demande aux pastoureaux : "Priez, priez beaucoup et faites des sacrifices pour les pécheurs ; tant d'âmes finissent en enfer parce que personne ne prie et ne se sacrifie pour elles".
4. La petite Jacinthe a partagé et vécu cette douleur de la Madone, en s'offrant héroïquement comme victime pour les pécheurs. Un jour, lorsqu'elle et François avaient désormais contracté la maladie qui les obligeait à rester au lit, la Vierge Marie vint leur rendre visite à la maison, comme le raconte Jacinthe : "La Madone est venue nous voir et elle a dit que bientôt elle viendra prendre François pour l'emmener au Ciel. A moi, elle a demandé si je voulais encore convertir davantage de pécheurs. Je lui ai dit que oui". Et lorsque le moment du départ de François s'approche, la petite lui recommande : "De ma part porte de nombreux saluts à Notre Seigneur et à la Madone et dit leur que je suis disposée à supporter tout ce qu'ils voudront pour convertir les pécheurs". Jacinthe était restée tellement frappée par la vision de l'enfer, qui avait eu lieu lors de l'apparition de juillet, que toutes les mortifications et pénitences lui semblaient peu de choses pour sauver les pécheurs. Jacinthe pourrait très bien s'exclamer avec saint Paul : "En ce moment je trouve ma joie dans les souffrances que j'endure pour vous, et je complète en ma chair ce qui manque aux épreuves du Christ pour son Corps, qui est l'Eglise" (Col 1, 24).
Dimanche dernier, au Colisée à Rome, nous avons fait mémoire des très nombreux témoins de la foi du XX siècle, en rappelant, à travers les témoignages incisifs qui nous ont été laissés, les souffrances qu'ils ont subies. Une nuée innombrable de courageux témoins de la foi nous a laissé un précieux héritage, qui devra rester vivant au cours du troisième millénaire. Ici à Fatima, où ont été préannoncés ces temps de tribulations et où la Madone à demandé de prier et de faire pénitence pour les abréger, je désire aujourd'hui rendre grâce au Ciel pour la force du témoignage qui s'est manifestée dans toutes ces vies. Et je désire une fois de plus célébrer la bonté du Seigneur envers moi, quand, durement frappé le 13 mai 1981, je fus sauvé de la mort. J'exprime également ma reconnaissance à la bienheureuse Jacinthe pour les sacrifices et les prières faites pour le Saint-Père, qu'elle avait tant vu souffrir. La Vierge a besoin de nos prières et de nos sacrifices
5. "Je te bénis, Père, d'avoir révélé cela aux tout-petits". La louange de Jésus prend aujourd'hui la forme solennelle de la béatification des pastoureaux François et Jacinthe. L'Eglise désire, par ce rite, placer sur le lucernaire ces deux petites flammes que Dieu a allumées pour illuminer l'humanité en ses heures sombres et remplies de crainte. Que ces lumières resplendissent donc sur le chemin de cette multitude immense de pèlerins et de ceux qui nous accompagnent à travers la radio et la télévision. Que François et Jacinthe soient une lumière amie qui illumine le Portugal tout entier et, de façon particulière, ce diocèse de Leiria-Fatima.
Je remercie Mgr Serafim, Evêque de cette illustre Eglise particulière, pour ses paroles de bienvenue et avec une grande joie je salue tout l'épiscopat portugais et les communautés ecclésiales respectives que j'aime de tout coeur et que j'exhorte à imiter leurs saints. Un salut fraternel s'adresse aux cardinaux et aux évêques présents, avec une mention particulière pour les pasteurs des communautés des pays de langue portugaise: que la Vierge Marie obtienne la réconciliation au peuple angolais; qu'elle apporte son réconfort aux victimes des inondations au Mozambique; qu'elle veille sur les pas du Timor Lorasae, de la Guinée Bissau, du Cap-Vert, de São Tomé et Principe; et qu'elle conserve dans l'unité de la foi ses fils et ses filles du Brésil. J'adresse un salut respectueux au Premier ministre et aux Autorités qui ont voulu participer à cette célébration. Je profite de l'occasion pour exprimer, à la personne du Chef du gouvernement, ma reconnaissance à chacun pour la collaboration grâce à laquelle ce pèlerinage a été rendu possible. Je donne un baiser cordial et un bénédiction particulière à la paroisse et à la ville de Fatima, qui se réjouissent aujourd'hui pour leurs enfants élevés aux honneurs des autels.
6. Ma dernière parole s'adresse aux enfants : Chers enfants, je vois que nombreux parmi vous portent des vêtements semblables à ceux portés par François et Jacinthe. Ils vous vont très bien ! Le problème est que, ce soir ou demain, vous ôterez ces vêtements et... les pastoureaux disparaîtront. Ne croyez-vous pas qu'ils ne devraient pas disparaître ? La Madone a besoin de chacun de vous pour consoler Jésus, triste en raison des torts qui lui sont faits ; elle a besoin de vos prières et de vos sacrifices pour les pécheurs. Demandez à vos parents et à vos enseignants de vous inscrire à l' "école" de la Madone, afin qu'elle vous enseigne à devenir comme les pastoureaux, qui cherchaient à faire ce qu'Elle leur demandait. Je vous dis que "l'on progresse davantage en peu de temps de soumission et de dépendance à Marie que durant des années entières d'initiatives personnelles, reposant seulement sur soi-même" (Saint Louis-Marie Grignion de Montfort, Traité de la vraie dévotion à la Très Sainte Vierge, n. 155). C'est ainsi que les pastoureaux sont devenus rapidement saints. Une femme qui avait accueilli Jacinthe à Lisbonne, en entendant les conseils si beaux et si sages que la petite lui donnait, lui demanda qui les lui avait enseignés. "C'est la Madone" - lui répondit-elle. En se laissant guider, avec une générosité totale, par une Maîtresse si bonne, Jacinthe et François ont rejoint en peu de temps les sommets de la perfection.
7. "Je te bénis, Père, d'avoir caché cela aux sages et aux intelligents et de l'avoir révélé aux tout-petits" - Je te bénis, ô Père, pour tous tes tout-petits, à commencer par la Vierge Marie, ton humble Servante, jusqu'aux pastoureaux François et Jacinthe. Que le message de leur vie reste toujours ardent pour illuminer le chemin de l'humanité!
Mgr Jacques Masson
![](https://static.wixstatic.com/media/03e3af_9fc6bf789200462a9b27c9fe179fbbd8.jpg/v1/fill/w_302,h_149,al_c,lg_1,q_80,enc_avif,quality_auto/03e3af_9fc6bf789200462a9b27c9fe179fbbd8.jpg)
Les derniers moments de sœur Lucie de Fatima
ROME, Mardi 25 septembre 2007 (ZENIT.org) – Entrée au monastère Sainte-Thérèse de Coimbra (Portugal), le 25 mars 1941, sœur Lucie a toujours vécu dans la même cellule et « de là s’est envolée au ciel », déclare la supérieure du Carmel, sœur Marie-Céline de Jésus Crucifié.
En 1950, sœur Lucie, après avoir prononcé ses vœux solennels en mai de l’année précédente, était entrée définitivement dans la communauté, prenant alors le nom de sœur Marie de Jésus et du Cœur Immaculé. Durant sa clôture, elle vaquait à diverses occupations : jardinière, responsable du garde-manger et d’une partie du vestiaire.
Vendredi dernier à Rome, nombreux étaient les invités à la présentation du livre « L'ultima veggente di Fatima, i miei colloqui con suor Lucie » (La dernière voyante de Fatima, mes conversations avec sœur Lucie) (Editions Rai-Eri et Rizzoli, Milan 2007, pp. 196, Euro 17,50), écrit par le cardinal Tarcisio Bertone en collaboration avec le vaticaniste du journal télévisé de RAI uno, Giuseppe De Carli. Les invités ont pu assister en exclusivité à la projection du reportage réalisé sur le couvent de Coimbra où la religieuse a vécu.
Les images de sa cellule sont très émouvantes. Tout est resté comme avant : une inscription sur sa porte « Cœur immaculé de Marie. Mon Cœur immaculé sera ton refuge » ; son lit qui est aussi celui où elle est morte avec une grande photo la représentant dans les bras de sa supérieure, tenant dans sa main le message de Jean-Paul II.Mais encore : un petit agneau en peluche, cadeau d’un prêtre italien, les statuettes des petits bergers en compagnie de la Vierge, un fauteuil, un fauteuil roulant, son petit bureau sur lequel sont rangés les dictionnaires qu’elle consultait tous les jours en écrivant, un chapelet, un haut-parleur pour écouter la messe et pour participer aux moments de prière des soeurs cloîtrées. Pour des millions de fidèles à Fatima, les lieux où sœur Lucie a passé presque 57 ans de sa vie "sont mystérieux ". A la télévision, commentent les réalisateurs du reportage, nous avons vu la voyante à l’occasion des pèlerinages de Paul VI et Jean Paul II. Sa dernière apparition remonte au mois d’octobre de l’an 2000, reprise en train de réciter, du choeur du monastère, une dizaine de chapelets en liaison avec la place Saint-Pierre. Dernière supérieure de sœur Lucie, sœur Marie-Céline a accueilli les équipes de la télévision avec sœur Marie du Carmel, consœur de la voyante de Fatima pendant 52 ans. Celle-ci avait accompagné sœur Lucie à Rome, le 13 février 2000, pour assister à la béatification de ses deux cousins Jacinthe et François Marto, présidée par Jean Paul II. En écoutant les conversations entre les deux religieuses, on comprend combien la vie de sœur Lucie était une vie faite de recueillement, de solitude et de silence, loin de la curiosité des gens : « A l’extérieur comme tout le monde, à l’intérieur comme personne ». Lorsque tous les jours elle allait réciter le chapelet, le long d’une allée au bout duquel se trouve la statue de la Vierge, « sœur Lucie, a expliqué la supérieure, grondait souvent les petits bergers de s’en être allés aux cieux et de l’avoir laissée seule ».
Voici ci-dessous le texte de la conversation avec sœur Marie-Céline :
D’après vous, Lucie a-t-elle vu la Vierge Marie à d’autres occasions ?
Elle ne parlait pas volontiers de cela. En revanche, les dernières années de sa vie, elle parlait de son expérience extraordinaire vécue en 1917. Mais elle ne disait pas « moi je », elle disait « les petits bergers » : elle se référait toujours à eux. L'image de
Notre-Dame n’était pas comme elle aurait voulue. Parfois, elle lui semblait laide, elle ne correspondait pas à ses souvenirs précis, ce n’était pas celle que l’artiste avait peint selon sa description. C’est un peu ce qui est arrivé à sainte Bernadette.
Et à ceux qui objectaient l’existence d’un quatrième secret, un secret non révélé, que répondait sœur Lucie ?
Qu’ils ne sont jamais contents ; qu’ils fassent ce que leur a demandé la Vierge Marie, qui est la chose la plus importante. Quand quelqu’un lui lançait : « sœur Lucie, on dit qu’il y aurait un autre secret » [...], elle répondait d’un ton ironique. « S’il y en a un, qu’ils me le révèlent. Moi je n’en connais pas d’autres ».
Quel genre de religieuse était sœur Lucie ?
C’était une femme qui dégageait de la joie. J’ai vécu avec elle pendant 28 ans et j’ai remarqué que plus elle avançait en âge plus elle ressemblait à la petite fille qui, au lieu dit Cova da Iria (Grotte d'Irène) avait vu les apparitions. Plus son corps s’apesantissait, plus son esprit devenait léger.
Elle s’est éteinte peu à peu, presque doucement ?
Quand elle a eu besoin d’aide, nous avons mis son lit au milieu de sa cellule et nous sommes restés à son chevet, avec l’évêque de Leiria-Fatima. Moi j’étais agenouillée près d’elle. Sœur Lucie nous a tous regardés, moi la dernière. Un long regard. Dans ses yeux brillait une lumière intense que je porte dans mon âme.
La sentez-vous encore proche ?
Je la prie toujours et je sais qu’elle prie pour nous. Il y a des choses qui n’ont pas besoin de mots : un geste suffit, une pensée. Avant, sœur Lucie avait un problème d’audition. Maintenant elle ne l’a plus. Maintenant elle comprend tout sans parole.
.
Aujourd'hui 13 février 2013 ..... 9ème anniversaire de la mort de Soeur Lucie (13.02.2005/13.02.2014)
La chose la plus importante… (…) Les dernières années de sa vie, [Lucie] parlait de son expérience extraordinaire vécue en 1917. Mais elle ne disait pas « moi je », elle disait « les petits bergers »: elle se référait toujours à eux.
L'image de Notre-Dame n’était pas comme elle aurait voulue. Parfois, elle lui semblait laide, elle ne correspondait pas à ses souvenirs précis, ce n’était pas celle que l’artiste avait peinte selon sa description. C’est un peu ce qui est arrivé à sainte Bernadette.
Et à ceux qui objectaient l’existence d’un quatrième secret, un secret non révélé, que répondait sœur Lucie ? Qu’ils ne sont jamais contents ; qu’ils fassent ce que leur a demandé la Vierge Marie, qui est la chose la plus importante. Quand quelqu’un lui lançait : « sœur Lucie, on dit qu’il y aurait un autre secret » [...], elle répondait d’un ton ironique : « s’il y en a un, qu’ils me le révèlent. Moi je n’en connais pas d’autres ».