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PAROISSE "SACRE-COEUR DE JESUS" d'AVETONOU
L'HUMOUR DE DIEU :
BEAUX TEXTES - PRIERES et HUMOUR
Etes-vous dans la joie ? Etes-vous chrétien ? C’'est la même question.
Ces paroles peuvent paraître dures, surtout à ceux d'’entre nous qui passent quelques caps difficiles, qu’ils soient atteints dans leur santé, dans leur travail, dans leur famille, dans leur corps, ou dans leur âme.
Si ces paroles nous paraissent dures, c’'est que nous nous trompons sur ce qu’'est la joie chrétienne. Nous la confondons peut-être avec la gaieté qui est une qualité naturelle que nous ne possédons pas tous. Il est des gens qui naissent avec le sourire. Il est agréable de rencontrer ces personnes qui jouissent naturellement de gaieté. Mais ce n’'est pas la joie chrétienne. C'’est une bonne disposition à la joie. Mais ce n'’est pas la joie.
Peut-être confondons-nous aussi la joie avec l'’humour. Les pitres ne sont pas toujours les plus joyeux. L'’expérience humaine montre même que les grands comiques sont parfois tristes dans la vie quotidienne. Mais il est vrai qu'’on peut avoir de l’'humour sans être un pitre. L'’humour s'’harmonise alors assez bien avec la joie parce qu'’il marche au même pas que l'’humilité, et l'’humilité est vertu chrétienne.
Ne pas se prendre trop au sérieux et savoir rire de soi-même, voilà des qualités chrétiennes !
On les retrouve souvent chez ceux qui ont de l'’humour et que n’'arrêtent pas l'’inquiétude du ‘qu'’en dira-t-on’. Mais tout le monde n'’a pas forcément de l'’humour. Là aussi nous trouvons des dispositions naturelles chez certains. Je crois cependant que la vie chrétienne authentique développe beaucoup le sens de l'humour.
La joie chrétienne n’'est pas non plus ce sentiment de bonheur que l'’on peut éprouver lors de succès scolaires ou professionnels ou sentimentaux... Tous ces sentiments ne sont pas étrangers à la joie, bien sûr, mais ils passent avec le temps. Dès lors, faire reposer sur eux notre joie est périlleux. On ne dit pas du temps qu'’il a fait pendant un camp qu'’il était beau si, un jour sur deux, ou un jour sur trois, il a plu. On ne dit pas non plus de quelqu’'un qu'’il a trouvé la joie, s'’il oscille sans arrêt entre des moments de bonheur euphorique, et des heures d'’abattement.
La joie chrétienne est beaucoup plus profonde, beaucoup plus stable, infiniment plus vive que ces sentiments qui peuvent nous faire croire parfois que le bonheur est bien de ce monde.
La joie chrétienne est, pour ainsi dire, le fruit des trois vertus théologales conjuguées : la Foi, l’'Espérance et la Charité.
Elle est principalement le fruit de la Charité, parce qu’elle est la jouissance de l’'être aimé et possédé. Or, par la charité, nous aimons Dieu que nous possédons. Et Dieu est le Bien infini. Lui seul peut combler notre soif inextinguible de bonheur. Mais, ici-bas, cet amour est rendu difficile par le fait que nous ne voyons pas celui que nous aimons. L'’étreinte, véritable, qui s’'opère dans l'’acte de charité entre l'’âme et Dieu, se réalise à travers le voile de la Foi. C’est dans la certitude surnaturelle de cette présence, et non dans la vision de cette présence, que nous atteignons Dieu.
Aussi pouvons-nous comprendre deux choses :
* Premièrement, plus nous vivrons de la foi, plus notre joie sera forte et durable ;
* Deuxièmement, la joie de posséder Dieu par la charité peut s'’accompagner de la souffrance de ne pas lui être encore uni selon tout notre être, un peu comme des époux qui jouissent de leur amour mutuel alors même que les circonstances de la vie leur fait douloureusement porter un éloignement temporaire. Vous sentez que ces époux connaissent une joie que n'’éprouvent pas le veuf ou la veuve. Mais vous comprenez aussi que leur joie cohabite avec une certaine souffrance.
Bref, joie et souffrance ne sont pas, ici-bas, contradictoires. Ce qui vient précisément nous aider à vivre cette difficulté, c’est l'’Espérance. Dans l’'exemple des époux, c'’est l’espoir de se retrouver bientôt qui les aide à porter le poids de la séparation et qui développe aussi en eux la joie des retrouvailles, laquelle n’'attend pas ce moment pour être déjà goûtée. Dans la vie chrétienne, c'’est l’'espérance d’'être uni à jamais à Dieu qui nous aide à aimer à travers le voile de la foi, et, en même temps, qui nous fait déjà goûter, comme par anticipation, la joie à venir.
Nous avons donc en main tous les instruments de la joie : la Foi, l'’Espérance et la Charité. A nous de mettre en oeuvre ces instruments (par des actes fréquents de foi, d'’espérance et de charité, ceux que l’'Eglise nous incite à réciter) pour être les témoins de cette flamme que nous devons porter non comme des abat-jour mais comme des chandeliers qui portent au loin leur lumière radieuse.
La joie est le secret gigantesque du chrétien, parce que Dieu est la Joie et que le chrétien possède Dieu en son âme.
http://chapitre.st.martin.free.fr/?/28-textes.htm
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Jésus, le Dieu qui riait
Depuis deux mille ans, les chrétiens contemplent un Christ grave, douloureux, tragique. Aucune œuvre d'art, aucune tradition, aucun texte n'évoque un sourire du Christ.Pourtant, Jésus se rend aux noces, partage les escapades en bateau, le pain et le poisson grillé de ses compagnons.Et surtout, il annonce le plus radieux des messages : la mort n'est pas une fin. Il y a décidément trop de jubilation dans ces trente-trois années d'Incarnation pour que le rire en soit banni.C'est l'écho de cette joie que Didier Decoin a cherché, au fil d'une relecture passionnée des Évangiles. Sous la forme d'un récit romanesque, il tente de faire apparaître un visage inconnu de Jésus : celui d'un « Dieu qui riait ». Restituant le quotidien, l'ambiance, les décors, les personnages, il nous révèle avec amour et avec foi le versant lumineux d'un Dieu saisi par le bonheur d'aimer, et partageant ce bonheur avec le monde entier.
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Chez les catholiques, des prêtres ont signé récemment « Dieu est humour : petit dictionnaire de spiritualité humoristique » (Bernard Peyrous, avec Marie-Ange Pompignoli) ou « Pour l’humour de Dieu » (Benjamin Boisson) ; l’éditeur de ce dernier écrit carrément : « En terminant ce livre, le lecteur sera certainement persuadé qu’un chrétien qui ne rit pas est un chrétien en danger » ! Citons encore « Dieu et vous » de Piem, dessinateur « humaniste » selon ses termes, qui écrit, en exergue, ce qui résonne comme un appel aux croyants : « Dieu a le sens de l’humour. Ce sont simplement les occasions de sourire qui lui manquent. »
Communauté des Béatitudes - Pour l'humour de Dieu -
Père BenjaminPrésentation d'un livre sur l'humour chrétien dans la Bible, l'histoire de l'Eglise, dans les paroisses et chez les chrétiens
Benjamin Boisson .... "Pour l’humour de Dieu"
"Frappé par une leucémie à 12 ans, guéri miraculeusement quelques années plus tard, Benjamin est aujourd’hui prêtre… et clown !
Le 18 octobre 1978, à l’âge de 12 ans, je suis emmené d’urgence à l’hôpital où le médecin apprend à mes parents que je suis atteint d’une leucémie foudroyante : j’ai une chance sur quatre de survivre. Tout s’écroule pour eux et pour moi. Je me retrouve devant la mort, sans avoir eu le temps de vivre encore.
C’est la révolte et l’incompréhension, sauf pour ma mère.
Elle se tourne vers la prière qui a déjà été son secours dans d’autres drames familiaux.
Je suis placé en chambre stérile et je deviens ce qu’on appelle communément un « enfant bulle ». Plus de contacts directs avec mes parents, mais masques, gants et blouses, car ma défense immunitaire est mise à mal par les traitements de chimiothérapie. Les rayons me font perdre le peu de force qui me reste, ainsi que mes cheveux blonds. L’épreuve est rude et les traitements difficiles, mais le médecin insiste pour que je retrouve une vie normale.
Ma famille est convoquée en entier pour trouver un donneur de moelle compatible. Les périodes d’hospitalisation vont s’étaler sur quatre ans et demi, avec des périodes de scolarité plus ou moins réussies.
Pendant cette période, je reste en retrait de la foi, révolté contre Dieu.
Un nouveau souffle de vie, malgré tout, le 1er mars 1982 : je participe à un week-end spirituel avec ma mère. Elle me demande alors si je veux bien que l’on prie pour moi : J’accepte !
J’entre dans une petite pièce où un petit groupe de personnes est rassemblé et prie pour moi. Un prêtre anime la prière et dit avec autorité : « Viens, Seigneur, sur la maladie de Sylvain, viens dans sa moelle malade. » Et il me donne le sacrement des malades, huile sur le front et les mains, tout cela dans une grande ferveur. Je suis très ému. Je sors dehors et c’est lorsque je m’arrête au centre de la cour qu’il se passe quelque chose d’incroyable…Je sens à l’intérieur de mon corps que la maladie s’en va comme des cendres ou de la neige qui descend du haut de la tête au bas des pieds et qui part par la plante des pieds, une sorte de purge intérieure. Je sais alors intérieurement que c’est fini : je suis guéri ! Je ne le sais pas avec ma tête et mon raisonnement, je le sais par mon corps. Je suis rempli d’un nouveau souffle de vie. Je m’affale par terre et je pleure de joie. Jésus m’a guéri de ma leucémie !
Le lendemain comme prévu, je vais à l’hôpital pour une semaine de traitement. Là , je raconte ce qui s’est passé à tout le monde. Au bout d’un moment, on m’oriente vers le pédopsychiatre. Devant mon récit, elle me dit que c’est l’émotion qui a été très forte. Je lui réponds : « Écoutez, tout ce que je peux vous dire, c’est que j’étais leucémique et que maintenant je ne lui suis plus ! » Je suis persuadé que Dieu m’a réellement guéri.
Effectivement, pour la première fois, mes résultats de moelle sont bons… Les médecins nous disent : « On ne trouve plus rien dans la moelle de Sylvain… » Me revient alors en mémoire la prière du prêtre : « Viens dans la moelle de Sylvain ! » Pour la science, je suis guéri, et donc « libéré » des médicaments et de mes séjours à l’hôpital. Je suis suivi régulièrement et la guérison se confirme dans le temps.
L’importance de la joie
Au cours de cette épreuve, j’ai découvert, grâce aux « clowns à l’hôpital », l’importance de la joie et l’humour qui transcendent la souffrance.
Déjà , j’ai hérité de mon père et de mon grand-père, les boute-en-train de la famille, une bonne humeur légendaire qui m’a permis de surmonter bien des souffrances, au grand étonnement du personnel médical.
Aujourd’hui, je suis prêtre et, parmi mes activités, j’anime des sessions « Rire et prière ». Je peux vous l’assurer : la vie chrétienne n’est pas triste !
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L’humour de Dieu
Type de texte : Témoignages Thème : Dieu Source : Lueur, www.lueur.org
Au début de ma vie active, j’ai travaillé successivement dans deux entreprises industrielles à Valence dans la Drôme. Mon épouse est originaire de ce département et nous y avons vécu pendant huit ans. Nous y étions bien et y avons même fait construire une maison.
Mes circonstances professionnelles m’ont amené à m’orienter vers la formation des jeunes : je souhaitais devenir professeur. A trente deux ans, il a fallu reprendre les études à Grenoble pour préparer le concours. Marié et père de trois enfants, j’étais persuadé que le poste que l’Éducation Nationale me proposerait ne pouvait être très éloigné de Valence. Mon épouse et moi ne nous doutions pas encore de ce qui nous attendait.
Chrétiens tous les deux, nous étions membres d’une église protestante à Montéléger près de Valence dans la Drôme.
C’est pendant ma deuxième année d’étude à Grenoble, lorsque j’étais professeur stagiaire, que l’idée d’être muté au loin a dû mûrir en moi.
En décembre de cette année là , en relisant l’histoire de Noël à mes enfants, dans un livre pour petits, j’ai réalisé la réalité du déplacement de Marie et Joseph de Nazareth à Bethléem. Jusque là , une lecture trop superficielle des textes de la bible me laissait croire que le voyage de Marie et Joseph était l’affaire d’un long week-end, d’un aller-retour de quelques jours. Le temps qu’il fallait pour s’inscrire à ce fameux recensement commandé par l’empereur puis ils retourneraient chez eux. De plus j’imaginais les mages arrivant à la crèche dès les premiers jours. Or dans le petit livre que je lisais à mes enfants, on voyait Jésus âgé d’un an ou deux, recevant la visite des mages dans une maison. J’ai reçu confirmation de ces détails en relisant attentivement les textes bibliques. Ainsi j’ai réalisé que Marie et Joseph avaient déménagés. Joseph avait probablement fermé sa boutique de charpentier à Nazareth et avait dû recommencer à zéro dans une autre région : à Bethléem. Ce n’était pas une mince affaire !
Au travers de cette méditation des textes des évangiles, Dieu me préparait à l’idée de notre propre déménagement.
Six mois plus tard, l’avis de mutation tombait : j’étais nommé à 700 kilomètres de Valence, à La-Ferté-Bernard dans la Sarthe
Je me suis rendu sur les lieux une première fois seul afin de prendre contact avec le lycée et de chercher une maison ou un appartement à louer. Ce n’était pas facile. Entre les logements trop petits, la maison inondable par la rivière proche, celle difficile à chauffer, et les autres…
En marchant dans les rues de La-Ferté-Bernard pour me rendre d’agences immobilières en études de notaire et voyant la difficulté de la situation, j’ai demandé son aide à Dieu dans une prière. J’ai terminé ma requête par une plaisanterie (avec cependant un soupçon d’anxiété…) : « Seigneur, tu ne vas tout de même pas nous faire le coup de l’étable comme à Marie et Joseph ! »
Trois semaines plus tard, après être revenu avec mon épouse pour visiter des maisons à louer, nous avions donné notre accord pour une fermette très joliment retapée, suffisamment grande, à Nogent-Le-Bernard.
Et, au moment de recopier l’adresse de notre nouveau domicile pour le contrat d’assurance habitation, mon épouse me dit :
« Regarde l’adresse, regarde la réponse de Dieu à ta prière dans la rue…:
La Grange
Nogent-Le-Bernard
72110 Bonnétable
Que notre Dieu soit loué et remercié pour sa bonté , son humour et sa grandeur."
- A Toi Seigneur la louange et la gloire ! -
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